Vous êtes toujours fatigué(e)… Et si votre corps était trop acide ?
Vous faites de longues nuits et pourtant vous êtes tout le temps fatigué ? Votre problème n’est peut-être pas à chercher du côté du sommeil, mais de l’acidité qui règne dans votre organisme. Faites un simple test et découvrez le protocole pour neutraliser cette acidité excessive avant qu’elle ne provoque de graves complications.
Notre corps est une usine merveilleuse, un mélange subtil et complexe à la fois, de divers processus chimiques et enzymatiques. Un seul grain de sable dans le moteur suffit à le dérégler et à affaiblir de nombreuses réactions métaboliques.
Lorsqu’on parle de fatigue chronique, en naturopathie on pense immédiatement à l’accumulation de déchets acides (lactiques, pyruviques,…) qui ont tendance à diminuer la production d’énergie (ATP) en freinant le fonctionnement du cycle énergétique (cycle de Krebs).
Tel un funambule, notre corps tente constamment de réguler et conserver un état d’équilibre acido-basique. Il est notamment défini par un pH sanguin très légèrement alcalin (7,2 – 7,4) et des urines légèrement acides (6,5 – 6,8), qui pourront varier au cours de la journée.
Véritable pilier de la santé, l’équilibre acido-basique, ou homéostasie du pH, correspond donc à la balance entre notre taux d’acidité et d’alcalinité.
Nos 3 gardiens
Les variations de pH sont normales et récurrentes. Il est important, dans le cadre de l’équilibre acido-basique, de bien différencier l’acidose sanguine et l’acidose tissulaire. En effet, si le pH sanguin varie en dehors de la fourchette de référence, cela nécessite une prise en charge médicale d’urgence.
L’acidose tissulaire, quant à elle, est un état pathologique liée à une incapacité de notre organisme à compenser un excès d’acidité par les mécanismes de régulation qui sont les « gardiens » de notre organisme. On en dénombre trois :
- Les poumons : élimination des acides volatiles, au moyen de phénomènes de ventilation.
- Les reins : élimination des acides fixes et régénération du bicarbonate plasmatique.
- Les systèmes dits « tampons » : ils permettent de moduler rapidement les variations de pH. Le principe est d’équilibrer un acide avec une base, afin d’obtenir un sel « neutre » relativement stable, que l’on appelle « tampon » et qui sera ensuite éliminé par les poumons et les reins.
Quand les gardiens finissent par jeter l’éponge…
Ainsi, si le corps réceptionne et produit plus de déchets acides qu’il ne peut en éliminer, l’équilibre acido-basique est rompu. C’est à partir de ce moment qu’il va tenter de puiser dans ses réserves, des molécules « neutralisantes », c’est-à-dire des minéraux basiques issus des cheveux, des ongles ou des os. Ce phénomène permet de réguler l’acidité, mais déminéralise l’organisme et fragilise les organes concernés.
Le corps va aussi stocker les acides excédentaires dans les tissus conjonctifs, sous la forme de sels cristallisés formés par l’association d’acide et de base minérale (surcharge cristalloïde). Ce sont comme des grains de sable qui gênent le bon fonctionnement des articulations et qui provoque l’acidose tissulaire. Ces « mini-cristaux » peuvent aussi former les fameux calculs si douloureux.
C’est l’accumulation sur le long terme, année après année, qui provoque une acidose métabolique latente (AML), responsable de l’apparition de nombreuses maladies. En effet, avant d’être neutralisé, l’acide agresse les tissus et créé des inflammations chroniques.
Les ennemis de l’équilibre acido-basique
La cause principale du déséquilibre acido-basique est une alimentation riche en :
- Protéines animales : composées en grande partie de purines, soufre, phosphore, qui sont des minéraux acides.
- Sucres et céréales raffinées : dégradation rapide et partielle qui va générer des acides mobilisant de manière importante les réserves alcalines.
- Alcool
- Graisses saturées en hydrogène (AGS) : beurre, crème, graisse de porc, de bœuf ou de canard, mais on les trouve aussi dans l’huile de palme.
- Café, thés fermentés et cacao.
On pourra également citer entre autres, le surmenage, qu’il soit physique (besoin de glucose augmenté, donc acides lactiques et pyruviques décuplés !), ou mental et intellectuel, la consommation de tabac, de drogues (toutes formes, même douces), et la sédentarité qui favorise le stockage d’acides dans les tissus.
2 tests pour savoir si votre terrain est acidifié
Vous pouvez commencer par répondre à ce petit questionnaire qui vous permettra de découvrir si vous présentez des symptômes d’acidité. Si vous avez répondu OUI à plus de 8 questions, votre terrain est probablement acidifié. Pour un résultat plus précis, vous pouvez réaliser le test urinaire sur 5 jours, présenté ci-dessous.
Test : Souffrez-vous d’acidité excessive ?
Comment mesurer l’acidité dans vos urines ?
Pour faire le test, il vous suffit d’acheter du papier pH en pharmacie.
Le 1er jour : mesurez l’acidité de toutes vos urines. Vous aurez ainsi une meilleure idée des variations au cours de la journée. En effet, il se peut que la première urine du matin au réveil soit très acide, car elle se trouve chargée du nettoyage de toute la nuit (sauf si vous vous levez uriner la nuit). L’urine sera également plus acide après un repas riche en aliments acidifiants (café, sodas, agrumes,…). Dans les deux cas, il n’y a pas à s’inquiéter !
Les 5 jours suivants : mesurez la deuxième urine du matin, celle avant le repas de midi et celle avant le repas du soir. Vous effectuerez ainsi 3 prises par jour. Faites ensuite la moyenne. Ces mesures doivent osciller entre 6,5 et 7,5. Si le pH est inférieur à 4, les reins ne peuvent plus éliminer les urines et les symptômes du déséquilibre peuvent être multiples.
A noter toutefois, que ce test ne permet de voir l’acidité qu’à un instant T, mais pas sur le long terme. Les résultats obtenus peuvent également être faussés par la prise de médicaments (pilule contraceptive, aspirine, corticoïdes,…) ou en cas de pathologies comme les cystites, une hyperuricémie ou des diarrhées.
Mon protocole en 3 étapes pour retrouver l’équilibre
Vous avez effectué le test, mesuré votre acidité urinaire, et vous constatez que vous êtes dans la catégorie des personnes déséquilibrées sur le plan acido-basique ?
Je vous recommande donc de suivre les solutions apportées ci-après. Si malgré leur mise en pratique, les symptômes persistent, je vous conseille de vous rapprocher d’un naturopathe, afin de vous faire aider dans le travail d’élimination.
Le but de ce protocole de détox est de déloger l’acidité excédentaire stockée dans les tissus. Il faut donc casser une structure, les sels minéraux, qui sont difficiles à éliminer car ils s’associent à la graisse et à l’eau, et sont automatiquement stockés dans l’organisme. L’objectif est donc de réactiver la circulation de ces déchets métaboliques et favoriser leur élimination grâce à la technique dépurative du Dr P. Jentschura.
Étape 1 : Rebooster les gardiens et exploser les mini-cristaux
Pendant cette première étape, on va s’assurer que les émonctoires (foie, reins, peau) fonctionnent correctement pour pouvoir drainer les déchets métaboliques, c’est-à-dire les acides libérés par les tissus.
Pour ce faire, on va stimuler votre foie et vos reins grâce aux tisanes de plantes. Vous pouvez préparer le mélange suivant : pour un paquet de 150g environ, mettez à part égales : fumeterre, romarin, chardon-marie, aspérule odorante et camomille matricaire. On recommande 2 cuillères à soupe de ce mélange pour ½ litre d’eau bouillante. Laissez infuser 10 minutes à couvert, filtrez et boire bien chaud dans la journée, durant 20 jours. Cette tisane est déconseillée aux femmes enceintes ou allaitantes et chez les enfants de moins de 15 ans.
Stress : ne noyez pas vos tissus dans l’acidité !
Si vous êtes en période de stress aigu, il faut en profiter pour temporiser la situation car, comme vous tamponnez l’acidité, il ne faut pas en renvoyer pendant le processus. Vous pouvez vous détendre grâce à :
- L’huile essentielle de petit grain bigarade, qui sera votre meilleure alliée anti-stress. Pour cela, il vous suffit d’appliquer 3 gouttes en massage, sur le plexus solaire et/ou sur l’intérieur des poignets. Il est possible de renouveler l’opération 2 fois par jour. Ce remède est contre-indiqué pour les femmes enceintes et les bébés de moins de 6 mois.
- L’ashwagandha, une plante ayurvédique adaptogène qui permet de calmer le stress et la nervosité, mais aussi de stimuler l’organisme lorsqu’il y a un manque d’énergie. A prendre sous forme de poudre à raison de 1 cuillère à café dans un verre d’eau (ou une compote), le matin pour le tonus, ou le soir pour le sommeil. Déconseillé chez la femme enceinte ou allaitante, en cas d’hyperthyroïdie et d’excès de fer.
Buvez ce cocktail « spécial évacuation »
Une fois que vos gardiens ont retrouvé de l’énergie, il est temps qu’ils se mettent au travail : il faut maintenant dissoudre les « mini-cristaux » en buvant des tisanes alcalinisantes et anti-acides. Vous pouvez opter pour l’ortie, qui est diurétique, anti-inflammatoire et très riche en minéraux (en infusion 30 à 40g par litre), ou la prêle pour sa richesse en silicium et sa capacité à drainer les acides (en infusion à 20g par litre).
Étape 2 : Recharger votre corps en minéraux
Désormais, vos émonctoires fonctionnent à plein régime et les acides sont dissous, il est temps de les neutraliser en apportant à l’organisme des doses importantes de minéraux.
Pour commencer, il faut réformer votre alimentation, qui est l’un des premiers piliers de l’équilibre acido-basique. Ainsi, il est recommandé de favoriser les aliments alcalinisants qui permettent, grâce à leur composition, de réduire l’effet nocif des aliments acides, sur votre organisme. De manière générale, les aliments alcalinisants sont : les légumes (à feuilles vertes, racines et tiges), les fruits (doux et secs), les épices, les herbes aromatiques, les graines germées, les oléagineux, les poissons gras (sardine, maquereau), les algues marines (nori, wakame, isiki).
Pour favoriser une bonne hydratation, buvez au minimum 1,5 litre d’eau par jour, et choisissez une eau qui se rapproche du pH neutre.
La cuisson des aliments est aussi un élément crucial à prendre en considération. On privilégie une cuisson à la vapeur douce, garante des nutriments, et on évite au maximum les cuissons au grill type barbecue, qui seront responsables des réactions de Maillard, délétères pour l’organisme. On veille également à incorporer dans son alimentation une petite part de légumes crus, pris au début des repas.
En parallèle, il est important de reminéraliser en profondeur votre organisme, grâce à cette boisson spéciale : le cocktail du Dr Jarvis, à base de vinaigre de cidre : Mélangez 2 cuillères à café de vinaigre de cidre (biologique et non pasteurisé) avec 2 cuillères à café de miel bio, dans un verre d’eau (25cl). Bien mélanger et boire avant chaque repas, pendant 1 semaine.
Buvez de l’eau de mer !
Les minéraux apportés par l’alimentation ne suffisent pas toujours à neutraliser les acides. Il est donc utile de se supplémenter. Vous pouvez opter pour l’eau de Quinton (plasma marin), une eau de mer micro-filtrée, très riche en minéraux. 20 cl chaque matin, à jeun.
Étape 3 : aidez votre peau à évacuer cette acidité
Les bains alcalins font partie des techniques les plus efficaces pour éliminer l’acide excédentaire. Il s’agit de se débarrasser des déchets résiduels à l’aide de sels alcalins comme le sel d’Epsom ou le bicarbonate de soude, qui rééquilibrent la peau.
Un massage spécial pour « vider les poubelles »
Il vous faudra aussi stimuler la lymphe, qui est essentielle à la circulation métabolique. En effet, elle apporte la nourriture nécessaire aux cellules et emporte les déchets de leur digestion. Ce drainage lymphatique consiste à effectuer un brossage à sec qui permet de libérer les pores de la peau et favorise une bonne élimination. Pour ce faire, munissez-vous d’une brosse à poils naturels (fibres végétales). Je vous conseille de la choisir avec un long manche afin de pouvoir accéder facilement à certaines zones comme le dos, par exemple.
Commencez par frotter le bas d’une jambe et remontez jusqu’à la fesse, puis faites de même sur l’autre jambe. Idem pour les bras, en remontant jusqu’à l’épaule. Finissez par le ventre (on évitera les seins), puis le cou, le dos et la nuque. Ne brossez pas le visage, bien sûr. Evitez également les zones sensibles (coupures, plaies, coup de soleil,…). Réalisez ce brossage, tous les jours avant la douche.
La technique nordique pour éliminer les toxines
Ce n’est pas pour rien que de nombreuses maisons finlandaises disposent de leur propre sauna. Bien sûr la notion de plaisir entre en jeu, mais il s’agit surtout de santé !
La température d’un sauna varie entre 70 et 100°C, ce qui permet d’activer la sudation, processus déclenché par les glandes sudoripares au moyen de l’élévation thermique du corps. Ce processus permet l’élimination des toxines, des acides, la filtration du sang et la revitalisation du système nerveux.
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Cet appel d’une quinzaine de minutes se veut être une opportunité pour faire brièvement connaissance. Il ne s’agit pas d’une consultation, mais bien d’une occasion pour vous, de découvrir comment je travaille, ce que la naturopathie fonctionnelle peut vous offrir, et voir si l’envie d’entreprendre une démarche avec moi
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